Le marché du viager patine, malgré une offre importante sur la Côte d’Azur et en Ile-de-France. Des innovations pourraient relancer les ventes.
Chaque année, entre 4 000 et 5 000 ventes en viager sont conclues en France, d’après les estimations des professionnels, soit moins de 1 % des ventes immobilières dans l’ancien. Concentré dans le sud de la France et en Ile-de-France, où les prix des logements sont les plus élevés, ce faible volume reflète l’image négative de viager, assimilé à un « pari sur la mort ». Le viager occupé consiste à acheter un bien à une personne âgée et à le récupérer au moment de son décès. En attendant, l’acheteur (le « débirentier ») verse une rente viagère au vendeur (le « crédirentier »). En contrepartie, il bénéficie d’une baisse de prix significative. « Aussi appelée “bouquet”, la somme versée au moment de l’acquisition représente en général 40 % à 45 % de la valeur du bien », dit Hélène Leraitre, la présidente de France Viager.
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